Ma gentille poule rousse a disparu ! Ce n'est qu'une poule,
me direz-vous, mais celle-là était différente des autres. Nous avons
( avions) 3 poules et 1 coq. Celle dont je vous parle me suivait
partout, mangeait dans ma main, se laissait caliner et accourait
lorsque j'appelais :
" - Elles sont où mes poulettes ? "
Pour son bonheur, j'ai ouvert la porte du poulailler comme chaque matin.
C'est un dilemme : la prison et la sécurité ou bien la liberté et le danger ?
J'avais choisi la deuxième option. Et elle n'est pas rentrée hier soir.
La campagne est vaste et pleine de prédateurs...
Ses soeurs l'ont attendue, le coq l'a appelée et nous sommes descendus
la chercher dans le petit bois, en vain !
Ce matin, lorsque j'ai ouvert la porte du poulailler, un sentiment
d'amertume m'a envahie. Le petit oeuf matinal n'était pas au
rendez-vous dans le pondoir : c'était elle, ma vaillante, qui pondait
la première ! Adieu ma petite amie !