Cet été, une portée de quatre chatons ainsi que leur mère avaient élu domicile au camping.
Sous la réprobation générale, nous étions deux à les nourrir : mon amie Marie-Christine
et moi.
La mère, très sauvage, ne s'approchait qu'à la nuit venue. Les jeunes, en revanche
s'habituaient à nous. Nul doute que si le voisinage avait été coopérant, nous aurions pu
réussir à les sociabiliser en vue de leur placement.
Le plus petit de la progéniture avait conquis mon coeur. Je l'attrapais sans difficulté
afin de lui laver les yeux et de lui administrer son médicament antibiotique. L'animal
se laissait faire avec confiance. A la fin du séjour, il miaulait même en quête d'affection.
Mon regrêt est de ne pas l'avoir emmené avec moi, à la fin des vacances.
Ce petit chat me hante : il ne se passe pas une journée sans que j'y pense.
Voici quelques photos pas terribles, mais juste pour leur mémoire...
Avec le froid qui sévit en hiver dans le sud, malgré les idées reçues
( jusqu'à -12 l'hiver dernier ) je m'inquiète pour nos protégés.
Photos prises à la fin des vacances où ces chatons avaient doublé en taille grâce à nos
bons soins.
Le repas.
Avec la mère, méfiante mais si belle.
La toilette après le repas, en bon chats bien élevés !
Le jeu , une fois le ventre plein.
Mon préféré : le "Petinou". Si je pouvais, je foncerais le récupérer. Rien ne dit que je ne le ferai pas
un de ces quatre...