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22 octobre 2010 5 22 /10 /octobre /2010 18:18

Aujourd'hui nous avons répété "Pierre et le loup" pour le concert de demain au Mans.

Nous menons deux concerts de front avec deux programmes différents, mais ce n'est pas un problème car nous l'avons jouée tant de fois, cette oeuvre de SergeÏ Prokofieff...

La particularité cette fois, c'est la présence de Smaïn en tant que récitant. 

Dès que Smaïn a commencé a dire son texte, nous sommes restés "scotchés".

Le ton de sa voix, adapté à chaque personnage, les imitations du chat, du grand père, des chasseurs nous ont unanimement conquis : le coup de foudre fut immédiat !

Un professionnalisme hors pair, une authenticité dans le moment, un enthousiasme communicatif, sont les ingrédients que cet invité de qualité nous apporte. 

Sa diction est parfaite, il vit son texte avec une énergie démesurée, en "rajoute" juste comme il faut, ni plus ni moins.

Nous redevenons enfants en l'écoutant, yeux écarquillés, bouche ouverte... Les larmes montent  quand le canard est croqué par le loup, le frisson nous ravine l'échine lorsque résonnent les cors personnalisant le loup, et  les coups de feu des chasseurs.

 Smaïn est un magicien et jamais nous n'avions vécu "Pierre et le loup" aussi vrai !

Demain, au Palais des Congrès du Mans, à 11h30 et 14h30 : concerts "jeune public".


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Après la répétition , avec Smaïn notre récitant

 

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21 octobre 2010 4 21 /10 /octobre /2010 15:43

Depuis hier, nous répétons pour la nouvelle série de concerts .

Au programme, la quatrième symphonie de Félix Mendelssohn (1809-1847), petit fils de Moses Mendelsshon, philosophe juif connu pour avoir initié " le mouvement des lumières juif", et fils de Ibrahim Mendelssohn le grand financier allemand .

Ce musicien romantique, contrairement à ses pairs très tourmentés, ( schumann ou Beethoven) est un enfant gâté par la vie. Issu de la haute bourgeoisie, il n'a pas connu de problèmes matériels ou existentiels. Sa musique ne traduit aucune souffrance ni aucune évocation de la mort...

Ainsi, sa quatrième symphonie dite "italienne" est très enjouée, légère et gaie. Son mouvement final est écrit sur un rythme de "saltarella" ( danse  rythmée sous la forme d'une ronde sautée, très en vogue au fameux carnaval de Venise...)

 

Ensuite nous accompagnons la magnifique chanteuse lyrique : Véronique Gens.

Elle interprête "Herminia" une scène lyrique de Berlioz, écrite à l'époque pour le concours de composition de Rome. ( Berlioz n'a pas obtenu le prix avec cette oeuvre)

Véronique Gens a une voix de soprano, pure et très égale dans son timbre. On pourrait la définir comme "du velours de cristal ". Elle chante divinement.


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Début de la répétition, quelques gammes...

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Fin de la répétition, Véronique Gens

 

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Deux lutins qui passaient par là...(Eric et Rémi, contrebassiste et flûtiste )

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15 octobre 2010 5 15 /10 /octobre /2010 22:45

Malgré les grèves des techniciens du théâtre, le spectacle a eu lieu ce soir avec les éclairages, contrairement à la dernière représentation où les artistes se sont produits dans la pénombre et sans décor !

Cela avait provoqué un tollé général dans la salle. Nous avons craint les tomates ( hors saison: les potirons alors?)...

Ce soir l'ambiance était mitigée dans le public, lorsque les techniciens sont montés sur scène pour expliquer leur action en faveur de la défense des retraites à 60 ans. Certains huaient, d'autres invectivaient ceux qui protestaient.

Dans un contexte social agité, les gens veulent se détendre alors les artistes sont là pour  ça :"esclaves vous êtes, esclaves vous devez rester, peu nous importent vos statuts et vos retraites!" Surtout quand le public a payé sa place . Dès que l'on touche au porte monnaie...  

D'un autre côté, les spectateurs viennent dans ce huis clos afin de se divertir et non pour être pris en otages. Pour les revendications, il y a la rue.  

Nous avons donc commencé à jouer l'opéra avec une demi heure de retard, c'est un moindre mal . J'écris depuis mon iPhone en roulant vers la maison (vive le car !) Si vous êtes sage et que vous m'attendez, je corrigerai mes fautes de frappe en rentrant tout à l'heure et vous mettrai une photo ou deux. A tout de suite donc...

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Me voici  confortablement installée devant mon ordinateur avec un vrai clavier comportant de vraies touches !

Chose promise chose due :

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Avec mon meilleur copain, l'iphone


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Attente durant les minutes de retard...( ma boîte "léopard" )

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Entracte...( tu crois que je ne te vois pas Bernard ?)

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Deuxième et dernier acte

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Les saluts de la fin, vus d'en bas, depuis la fosse des musiciens ( aux lions, septique...tout est bon  dans le sarcasme dont nous sommes les premiers à user )

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7 octobre 2010 4 07 /10 /octobre /2010 21:07

Un violon repose sur la clavicule de son violoniste et le vide anatomique laissé entre l'épaule et le dessous de l'instrument est normalement comblé par un outil de forme variable appelé "épaulière".

 

L'épaulière se fixe sur les éclisses (bordures) du violon de diverses façons selon le modèle choisi.

Le choix de ce petit objet est judicieux car de lui dépend la bonne tenue, la justesse et la précision du jeu.

Chaque coussin ( autre nom plus commun de l'épaulière ) influe sur la sonorité de l'instrument.

Certains absorbent le son par compression trop importante des éclisses . D'autres sonnent "métallique " à cause du matériau qui le compose.

Initialement conçu pour le confort des pratiquants, tous les paramètres anexes conditionnent le choix du coussin.

 

Les violonistes possèdent un, voire deux de ces objets et s'adaptent une fois pour toutes à leurs critères de confort, de sonorité et d'ergonomie.

En ce qui me concerne, je dois posséder un gène fou qui me désociabilise totalement  des sentiers tracés par mes ainés. En d'autres termes, je suis en pérpétuelle révolution et je change de coussin comme de chemise, un par jour et parfois même plusieurs, n'ayant pas réussi à arrêter mon choix sur les qualités d'un seul et unique à cause des défauts de chacun !

 

Ainsi je possède une collection d'épaulières magnifiques et insatisfaisantes à la fois.

Laquelle choisir?

C'est la question que je me pose au quotidien.

Comment choisir une bonne épaulière? C'est la question que je vous pose !!

Si vous pensiez trouver ici une réponse, je suis désolée de vous décevoir.

 

Aujourd'hui, j'opte définitivement pour une solution provisoire assez satisfaisante tant du point de vue confort qu'esthétique puisque l'objet est sculpté dans le bois, avec le modèle "Match one". Encore une fois rien n'est définitif...sauf le provisoire en ce qui me concerne !

 Et je viens de me rendre compte que mes hésitations proviennent de l'autre objet complémentaire grâce auquel le violon s'équilibre entre nos mains, j'ai nommé ...la "mentonnière ". Comme son nom l'indique il s'agit du repose menton.

 

Voilà donc du travail sur la planche pour assembler mentonnière idéale avec coussin complémentaire, compte tenu de la diversité des modèle de ces deux catégories d'accessoires.

Voici la photo de mes épaulières réunies ( il en manque certaines introuvables dans l'immédiat ) Je vous épargne la photo de mes mentonnières afin de vous éviter un vertige...

 


DSCF1681

 

Ma collection privée : il y a là une petite fortune !

 

 

 

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Epaulière "Match one" en bois recouvert de cuir antidérapant

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14 septembre 2010 2 14 /09 /septembre /2010 16:13

Mardi 14 septembre

Hier soir, j'étais absente au rendez-vous !  N'ayant pu faire autrement que me coucher de bonne heure, j'ai négligé pas mal de choses, dont ce journal en ligne.

Compte tenu de mes multiples occupations je me demande si je pourrai honorer ma page tous les soirs...

Donc pour résumer ma journée d'hier : réclusion à l'hôpital  d'Angers !

En effet, les volontaires de ma sorte ont du assister à un stage de formation en vue d'apporter un peu de musique aux malades des hôpitaux et en particulier ceux du CHU d'Angers.

La journée s'est déroulée dans un local de moyenne taille aux ouvertures orientées sud dans un bâtiment situé en pleine zone de travaux de voirie par trente degrés à l'ombre.

Déjà, je vous donne tous les indices pour recréer le contexte : 

 _La chaleur, le soleil tapant, l'impossibilité d'ouvrir les fenêtres sous peine de vacarme, et ...quatorze personnes enfermées !

Heureusement, nous étions tous de bonne composition, unis par un même projet humaniste. 

Les responsables, des femmes très compétentes,  ont apporté de l'eau à notre moulin et, bien que certaines informations tombaient sous la coupe de la logique ( comment pénétrer dans une chambre de malade ) d'autres frôlaient la révélation. 

Le service de pneumologie, avec ses cancéreux, risque d'offrir aux visiteurs un spectacle dégradant pour le malade, aussi il est fréquent que des patients ne veuillent pas recevoir dans leur chambre.  Dans pareil cas, le concert  doit avoir lieu dans le couloir, porte entrouverte. 

Nous avons répété en situation, avec un faux patient allongé sur une table, et sorti nos instruments pour l'occasion.

Ce fut très intéressant... 

L'instigatrice de ce projet est Sophie, en charge de l'action culturelle de notre orchestre. C'est une fille jeune et  sympathique au sourire mutin. Sa gentillesse n'a d'égale que son efficacité. Avec elle se tenait Clotilde, son assistante tout aussi jeune et sympathique. Ces deux personnes donnent ici tout leur sens à notre vocation de musiciens.

Je vous tiendrai au courant du déroulement de ces concerts un peu particuliers dont les mots d'ordre sont :  simplicité ( pas d'ego), adaptation, écoute de l'autre et don de soi.

Je retiens en particulier ces paroles de Christine, notre formatrice:

Dans des situations difficiles où les émotions vous envahissent, il faut les laisser passer, ne pas les refuser ( les émotions );  s'ancrer au sol avec ses pieds en "prise de terre",  respirer profondément et ne pas perdre de vue que la maladie est l'histoire du malade, pas la nôtre.

En théorie cela semble facile. Nous verrons par la suite...

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12 septembre 2010 7 12 /09 /septembre /2010 21:15

Je vous avais promis de vous parler de mon violon et je vous ai parlé de ...mes chiennes !

 

Comme quoi les promesses  on doit les faire uniquement si l'on est sûr de pouvoir les tenir . Ici je ne veux pas de grille imposée, mes articles arrivent selon l'inspiration du moment.

Pour me faire pardonner, je vais vous poster ma citation préférée ( elle m'est propre c'est la mienne !) ;

 

" On ne fait que passer dans la vie d'un violon, j'espère que le mien se souviendra de moi ..."

 

Je vous reparlerai de mon violon une autre fois c'est promis !...( promis ?heu...)

 

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10 septembre 2010 5 10 /09 /septembre /2010 17:16

Et voilà, les vacances sont derrière moi... Et bientôt aussi l'été !

La rentrée a eu lieu de la manière la plus positive qui soit. Nous avons renoué avec ce compositeur plébiscité qu'est Rossini: "Le barbier de Séville" a été joué et rejoué et n'a pas pris une ride !

 Cette musique est un canevas de dentelle, de confettis, de gaité ! Le son de l'orchestre symphonique me manquait, il m'aura fallu la reprise pour en prendre conscience. A présent je suis "complète", dans la continuité de cette ligne courbe qui m'accompagne depuis l'enfance et que l'on nomme..." la vie".

Nous les musiciens n'avons pas de cassure entre cette enfance studieuse ( la musique est très disciplinaire) et la vie active de l'adulte: nous pratiquons le même métier à la différence que nous sommes payés pour !

Mais quand j'y pense: que de sacrifices ! A l'âge où les jeunes se réunissent unis par une coquetterie et un esprit de séduction commun, combien de fois ais-je dû abandonner ma partie sous le dictat de mon violon exprimé au quotidien... Deux heures le matin de dix à douze et une heure le soir de six à sept durant les vacances m'isolaient des autres jeunes  adolescents  dans un "autisme" contrôlé.

Aujourd'hui je cueille avec plaisir les fruits de mon travail précoce.

Voici une photo de ma rentrée, prise spontanément, sans artifice, cash ! (comme on dit)


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Je plaisante bien évidemment ! Cette vache vient de mettre bas dans la ferme  voisine. J'ai passé une heure à m'émerveiller devant le tableau. La photo de ma rentrée, vous la trouverez sur la page suivante...

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9 septembre 2010 4 09 /09 /septembre /2010 14:40

Aujourd'hui, dernier jour des vacances, les préparatifs suivent leurs cours.

Quels préparatifs au fait? Ceux du manque de temps prochainement ! En effet, nous ne pourrons plus remplir le réfrigérateur de manière aléatoire ( selon sa petite fringale ) ni repasser les affaires au coup par coup... ni travailler selon l'envie, ni surfer sur internet à la carte.

 Non, dès demain toutes ces activités seront réglementées, conditionnées par nos horaires des répétitions et du transport. ( 28 kms pour le trajet d'aller simple ! )

 

Bernard, musicien aussi dans le même orchestre que moi, ne pourra me complémenter dans les tâches quotidiennes d'autant qu'il est aussi professeur de hautbois au conservatoire.

Alors comment garder un esprit décontracté dans un contexte stressant?

C'est le problème  que je compte bien résoudre cette année...à suivre donc.

 

Pour l'heure, j'en suis à mes corrections éditoriales. Mon livre n'est pas prêt de sortir avant Noël si Delphine ne s'attarde pas un peu sur ses illustrations. Or elle est débordée et je commence à me faire du souci. Tout est en place, il ne manque qu'elle et du coup François Bagnaud ( mon conseiller et secrétaire de madame Brigitte Bardot )) et moi faisons traîner les choses. Espérons que nous ne nous perdrons pas en route...

 

Allez, je cours préparer notre pique nique de demain. Etant donné qu'il nous est impossible matériellement de rentrer déjeuner à la maison, je vais tâcher de mitonner un casse croûte équilibré à emporter dans une boite hermétique...

Pour vous donner une idée du lieu où nous vivons, voici une photo. Notre maison est splendide, loin du monde et au milieu des animaux sauvages. Je vous invite à venir y faire le ménage !!!!

 

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8 septembre 2010 3 08 /09 /septembre /2010 14:21

Avant de reprendre le cours des choses dites sérieuses ( la musique, bien qu'étant mon activité principale, doit-elle être considérée comme sérieuse, toute classique qu'elle soit? ) je vais vous montrer quelques bribes de mes vacances .

A vrai dire j'ai du mal à les quitter tant que je ne serai pas plongée dans la marée orchestrale de substitution, (d'une mer je passe à une autre) mon  univers sonore au quotidien c'est à dire mon orchestre !

Après demain j'y serai, rassurez-vous!

 

La partition du "Barbier de Séville " de Rossini, traîne sur mon pupitre et j'ai récupéré le violon et l'archet remis à neuf par mon luthier aux doigts d'or, Vincent. Merci à lui.

Merci aussi à "Crin blanc" pour sa crinière grâce à laquelle je vais pouvoir donner du son du tonnerre de Dieu !

Mais un dernier coup d'oeil en arrière :

 

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Bernard de retour de la plage avec ma Thaïs transportant son parasol.

La photo a valu un article dans le journal " l'indépendant "

 

 

L'intérieur de mon petit mobil home ( on admire au passage mes cuiseurs automatiques, à droite  !)

 

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...quelques pas de danse au bord du canal du midi avec mes deux bébés !

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Je ne les voulais pas aussi grandes celles-là ! Les choses m'échappent un peu, n'allez pas croire à un ego démesuré ...

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