En attendant un post plus sérieux et histoire de donner à mes lecteurs quelque chose à se mettre sous la dent,
je voudrais leur dire que je me suis rendue ce matin chez ma dentiste, enfin celle de mon petit beau -fils.
Jamais au grand jamais je n'aurais du me présenter en tant que telle, la belle -mère de mon ado de beau -fils, cela m'aurait évité les savons qui lui étaient destinés pour cause de posages de lapins consécutifs.
Ce n'est tout de même pas ma faute à moi si ce garçon a peur du dentiste !
Après examen minutieux, le verdict tombe : "maman, je n'ai rien aux dents !"
Mon hygiène est parfaite, ça je le savais, et il faut se brosser les dents de bas en haut et de haut en bas ( à condition de ne pas inverser les bas et les hauts ) ça on le savait aussi !
La dentiste attrappe le truc à faire fuir les chauves-souris, le machin à ultra-sons qui vrille le cerveau et vous raye le calcaire et, moi qui suis musicienne, j'en suis à me demander comment un si petit bruit ( somme toute) réussit une telle entreprise de démolition à son niveau.
Que penser alors d'une symphonie de Malher, pleins décibels ? L'auditorium qui accueille nos concerts n'est -il pas mis en danger par ces vibrations énormes et soutenues ? Je sens monter une anxiété...
Lorsque le "marteau -piqueur sonore" a fini son travail, j'arrête de frissonner comme si des milliers d'aiguilles glacées avaient perforé les racines de mon entendement. Un petit polissage de dernière minute, histoire de donner un brushing à ma coupe de dents, achève d'ennoblir l'ensemble de mon sourire.
Lorsque je me lève, je sens de l'air entre mes dents, mes dents respirent ! Mes paroles s'articulent mieux, gageons qu'après polissage elles brilleront autant que la pensée qu'elles servent. Pour cette raison je vous invite à aller vous faire ...détartrer !
Au moment de payer je lève les yeux et aperçois, enfin remis à l'endroit, le visage qui scrutait ma bouche tout à l'heure.
Quelle surprise de voir cette figure si enfantine, si virginale, si jolie n'ayons pas peur des mots !
Et je comprends la motivation de mon ado de petit beau-fils à vouloir braver, même s'il n'y parvient que partiellement, sa phobie du dentiste.